Effets cancérogènes
Des études épidémiologiques ont montré des corrélations statistiques entre l’exposition aux champs magnétiques de très basses fréquences et les leucémies de l’enfant en particulier. Cependant, aucun lien de cause à effet n’a pu être établi, rappelle l’instruction. Ces incertitudes ont toutefois amené le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à classer en 2002 les champs magnétiques de très basses fréquences (50-60 Hz) dans le groupe 2B : « peut être cancérogène pour l’homme ». Des illustrations de niveaux de champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence (50Hz) générés par des lignes aériennes THT et HT ainsi que par des câbles souterrains sont fournies en annexe de la présente instruction. Ces valeurs moyennes doivent toutefois « être examinées avec circonspection », les champs magnétiques variant « dans de grandes proportions avec l’intensité du courant transporté, la nature des pylônes, la compacité des lignes, l’existence d’autres circuits sur la même ligne de pylônes, la température…. », précise l’instruction.
Lire aussi:
17/04/2013Principe de précaution et utilité publique : le Conseil d’Etat précise les modalités de son contrôle
08/10/2010Lignes à haute tension et champs magnétiques : un maire averti en vaut deux
07/04/2010L’Afsset déconseille la construction d’écoles et de crèches près des lignes à très haute tension
30/01/2009Le doute persiste sur les effets des lignes à haute tension